Le développement des espèces exotiques, introduites volontairement ou fortuitement, est favorisé par le dysfonctionnement des écosystèmes induit par diverses activités humaines, offrant des niches écologiques parfois vacantes. Ces espèces présentent en effet souvent des aptitudes particulières à coloniser de nouveaux milieux même faiblement connectés (capacités fortes de dispersion, cycle de vie court, résistances, ...), pouvant ainsi menacer la pérennité des habitats et le maintien des espèces caractéristiques de ces milieux. Ainsi, un réseau écologique robuste, gage de viabilité des populations et d’un fonctionnement optimal, est un bon rempart au développement des espèces exotiques envahissantes.
Dans certains cas, le rétablissement d’une continuité écologique peut cependant faire progresser une espèce exotique envahissante en connectant des milieux colonisés par des espèces exotiques envahissantes avec des milieux non encore colonisés. C’est pourquoi il est important d’évaluer au cas par cas, la pertinence de connecter ou de garder l’isolement naturel de certains espaces. Certains réservoirs de biodiversité de la TVB pourraient ainsi nécessiter, pour être préservés d’une menace avérée d’invasion, de rester isolés du reste de la trame.
Pour en savoir plus :
La Commission européenne a publié le 9 septembre 2013 un projet de règlement sur les espères exotiques envahissantes (certains documents sont en français)