La lumière artificielle nocturne, en forte augmentation depuis 20 ans a des conséquences non seulement sur l’observation du ciel étoilé mais aussi sur les écosystèmes (rupture de l’alternance jour-nuit essentielle à la vie, modification du système proie-prédateur, perturbation des cycles de reproduction, perturbation des migrations…). Aujourd’hui, la question de la pollution lumineuse est souvent abordée sous l’angle des économies d’énergie et rarement sous celui des effets sur la biodiversité. Pour autant, quelques collectivités sensibilisées intègrent ces préoccupations et réfléchissent à la prise en compte de la pollution lumineuse dans leurs démarches Trame verte et bleue.
Cette journée, co-organisée avec l'Association Nationale pour la Protection du Ciel et de l'Environnement Nocturnes (ANPCEN) a été l'occasion de s'interroger sur la fragmentation de l’espace par la lumière artificielle nocturne et les liens possibles avec des démarches TVB. Elle a permis d'évoquer également les méthodes et moyens pour sensibiliser à cet enjeu ainsi que les actions à mettre en oeuvre.