Du village jusqu’à la métropole, six communes et intercommunalités françaises sont récompensées pour leur action en faveur de la biodiversité au travers de l’arbre urbain, du bocage et bien entendu des bois et des forêts : Vals-des-Tilles, La Motte-Servolex, Villeneuve d’Ascq, Strasbourg, la communauté de communes du Pays de Pouzauges et enfin la Métropole Rouen Normandie qui est élue Capitale française de la Biodiversité 2023. L’édition 2024 du concours Capitale française de la Biodiversité est d’ores et déjà ouverte sur le thème "Sobriété & Biodiversité".
La Métropole Rouen Normandie déploie depuis près de 20 ans une palette d’actions d’envergure pour protéger et restaurer le patrimoine forestier, bocager et arboré de son territoire. Sa stratégie de conservation des espaces naturels par acquisition foncière lui a permis de porter à 200 ha la surface de forêt dont elle est propriétaire, complémentaire aux forêts domaniales et de collectivités (60 % de forêt publique).
Vals-des-Tilles est un village très rural, moteur dans la préservation de la biodiversité et dans la création du parc national de forêts. Une réserve nationale y a été créée en 1993 et une réserve naturelle régionale en 2015.
Située au pied du massif de l'Épine, la commune de La Motte-Servolex agit depuis plus de 15 ans pour préserver la biodiversité, notamment dans sa forêt communale de 530 ha où elle a développé avec son gestionnaire, l’Office national des forêts (ONF), un réseau d’îlots de sénescence remarquable de près de 24 ha qui bénéficie d’un suivi scientifique exceptionnel
Le lien entre arbre et biodiversité est omniprésent dans les actions de Villeneuve d’Ascq, tout particulièrement en ville où aucun projet ne doit générer l'abattage de sujets ou compromettre leur état sanitaire : les plantations comme la gestion prennent systématiquement en compte la cohérence entre paysages et milieux, choix des essences d’arbres et d’arbustes locaux et leurs cortèges d’espèces associées, trame verte et bleue...
Strasbourg présente la particularité unique d’avoir créé et de gérer 3 réserves naturelles nationales constituées de forêts alluviales périurbaines. La ville poursuit son plan Canopée destiné notamment à lutter contre l’effet d'îlot de chaleur urbain en augmentant de 26 à 30% la part de son territoire couvert par le houpier de ses arbres, procurant de la fraîcheur par l’ombrage et l’évapotranspiration.
Le Pays de Pouzauges est marqué par le paysage de bocage, et il offre avec sa chaîne des puys et son riche réseau hydrographique une grande diversité d’habitats naturels. Il n’a cependant pas échappé à la régression des haies bocagères, et la communauté de communes agit résolument pour enrayer cette dégradation. Avec ses communes membres, ses agriculteurs et entreprises, ses habitants et de nombreux partenaires publics et privés, elle anime depuis 2006 une charte forestière et bocagère, support d’un large panel d’actions en faveur à la fois des espèces emblématiques, de la trame verte et bleue et de la valorisation économique et sociale des bois et des haies.
Pour l’édition 2024 du concours Capitale française de la Biodiversité, communes et intercommunalités françaises sont invitées à candidater jusqu’au 31 janvier 2023 sur www.capitale-biodiversite.fr afin de faire connaitre et valoriser leurs réussites autour du thème "Sobriété & Biodiversité". Un cycle de webinaires accompagne l'ouverture des candidatures pour 2024.