L’objet de cet article est de comparer deux approches d’identification et de caractérisation d’un réseau écologique couramment employées à travers l’étude du PNR des Ardennes. La première approche, dite « habitat », peut être qualifiée de structurelle. Elle s’appuie sur l’analyse de données d'occupation du sol par interprétation visuelle et repose sur une évaluation et une notation de tous les éléments paysagers en fonction de leurs qualités écologiques. La seconde, dite de perméabilité des milieux, est fonctionnelle puisqu’elle simule les déplacements potentiels d’espèces indicatrices à partir des réservoirs de biodiversité. Cet article montre que les deux approches peuvent s’avérer complémentaires pour identifier le réseau écologique d’un territoire et pallier aux différents biais qu’elles peuvent présenter individuellement.