La DEAL et l’ODE ont entrepris le classement des cours d’eau de la Martinique au titre de l’article L.214-17 du Code de l’Environnement qui vise à identifier les réservoirs biologiques (où sera interdit tout nouvel ouvrage susceptible de constituer un obstacle, même partiel, à la continuité écologique) et les cours d’eau à migrateurs pour lesquels une mise en conformité des obstacles actuels doit intervenir dans un délai de 5 ans à compter de la prise de l’arrêté de classement.
La Rivière Blanche fait partie des cours d’eau pré-identifiés comme susceptibles d’être classés dans cette seconde liste. Or, il existait avant cette opération quelques 16 sauts sur la Rivière Blanche. Le premier correspondait à la prise d’eau de l’usine de production d’eau potable de la Communauté d’Agglomération du Centre de la Martinique (CACEM) exploitée par sa régie, ODYSSI.
Les 14 suivants étaient la propriété du syndicat Intercommunal du Centre et du Sud de la Martinique, le SICSM. Les 2 derniers appartenaient au Conseil Général de la Martinique. Il s’agissait ainsi de 2 prises d’eau et de 16 gués (glacis) dont la hauteur de chute variait de 0,5 à 3 mètres.
L’objectif de ce projet était de :
Cette fiche est issue de l'appel à projets "Rétablissement des continuités écologiques des infrastructures de transport existantes" (2011-2012).
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