D’importantes extractions de granulat pratiquées dans le lit de l’Adour dès les années 60 sont à l’origine d’érosions de berge. La dynamique du cours d’eau a conduit les gestionnaires à entreprendre régulièrement des confortements des protections de berge. Face à l’efficacité limitée et aux coûts importants de cette lutte systématique contre les érosions et les inondations par la mise en place d’enrochements, l’Institution Adour et les deux syndicats locaux - Hautes-Pyrénées et Gers - ont entrepris une réflexion pour mettre en place un espace de mobilité de l’Adour.
Un espace de mobilité admissible a été défini sur 44 km de l’Adour pour restaurer la dynamique du cours d’eau et favoriser la capacité de renouvellement des milieux aquatiques, tout en maintenant une préservation des enjeux localisés. Il a été défini grâce à une réflexion et une concertation active impliquant les élus et acteurs locaux des 17 communes du territoire concerné. Une évaluation des gains économiques sera à réaliser à la fin des dix années du programme des travaux.
(fiche Onema-Ministère en charge de l'écologie-Agences de l'eau)