Edito

Publication du décret adoptant les orientations nationales pour la préservation et la remise en état des continuités écologiques

Ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie

Le quatrième et dernier décret attendu pour finaliser le socle réglementaire de la Trame verte et bleue, portant adoption des orientations nationales pour la préservation et la remise en bon état des continuités écologiques, vient d’être publié, tenant ainsi un engagement fort du Gouvernement inscrit dans la feuille de route issue de la conférence environnementale de septembre 2012. Celui-ci fait suite à la publication des décrets relatifs aux comités régionaux Trame verte et bleue en juin 2011, au comité national Trame verte et bleue en juin 2011 puis octobre 2012, et à la Trame verte et bleue en décembre 2012.

Fruits de plusieurs années de travail et de concertation, les orientations nationales font l’objet d’un large consensus et portent une ambition nationale forte en faveur de la Trame verte et bleue, au cœur de l’aménagement durable de nos territoires.

Les orientations nationales fixent les choix stratégiques précisant les définitions, les objectifs et les grandes lignes directrices pour la mise en œuvre de la Trame verte et bleue. Elles précisent ensuite les enjeux nationaux et transfrontaliers pour la cohérence écologique de la trame à l’échelle nationale, et cadrent les objectifs et le contenu des schémas régionaux de cohérence écologique métropolitains et des schémas d’aménagement régionaux dans les départements d’outre-mer.

Ce document-cadre vient appuyer l’élaboration et l’adoption des schémas régionaux de cohérence écologique en cours dans la totalité des régions métropolitaines, en partenariat entre l’Etat et la Région, et en association avec un comité régional Trame verte et bleue regroupant largement les acteurs du territoire. Aussi, le ministère se réjouit d’annoncer, de façon quasi concomitante à la publication des orientations nationales, l’adoption en Ile-de-France du premier schéma régional de cohérence écologique, le 21 octobre dernier.

L’adoption de ce premier schéma régional de cohérence écologique en France constitue un signal fort pour la Trame verte et bleue, encourageant la poursuite des dynamiques régionales engagées :
- dans les cinq autres régions les plus avancées, qui soumettent à enquête publique leur schéma cet hiver : Nord Pas-de-Calais, Provence Alpes-Côte-d’Azur, Rhône-Alpes et Basse Normandie,
- dans les autres régions pour la poursuite des travaux d’élaboration et de concertation dans un calendrier rythmé, permettant à au moins quinze schémas d’être adoptés en 2014, et la totalité en 2015,
- en Corse et dans les départements d’outre-mer enfin, avec l’intégration d’un chapitre individualisé relatif à la Trame verte et bleue lors dans le plan d’aménagement et de développement durable de Corse et les schémas d’aménagement régionaux.


Le défi à relever aujourd’hui, outre l’aboutissement de ces démarches, est la réalisation d’actions concrètes, afin de concrétiser les objectifs de préservation et de remise en bon état des continuités écologiques inscrits dans les schémas régionaux et les autres documents de planification. La réalisation de ces objectifs doit se traduire dans les opérations d’urbanisme, la réalisation des projets d’aménagement ou de transport, la gestion des espaces naturels, agricoles et forestiers, mais aussi la conduite d’opérations de rétablissement de continuités écologiques.

La mobilisation des fonds européens et des collectivités, mais également de l’Etat dans le cadre des contrats de plans Etat-Régions, devra accompagner ces réalisations. Les expériences des démarches de planification comme des opérations concrètes sont accompagnées et valorisées par le Centre de ressources Trame verte et bleue.

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Vie du groupe d'échange national

Créé en 2005, le groupe Trame verte et bleue est un lieu d’échanges entre «experts» et «praticiens» des corridors écologiques et des trames vertes et bleues. Le groupe comprend 40 PNR et des partenaires de plus en plus nombreux (établissements publics, collectivités territoriales, associations, laboratoires de recherche,…), pour un total d’une centaine de membres.

Retour sur la journée d'échange du le17 December

Comment concilier le développement des énergies renouvelables et la préservation des continuités écologiques ?

Le développement des énergies renouvelables et la mise en place d’une Trame verte et bleue sont deux enjeux majeurs assignés aux territoires suite au Grenelle de l’environnement.

Tous deux visent entre autres à favoriser l’adaptation au changement climatique et atténuer ses effets. Des synergies peuvent aussi exister dans la mise en œuvre locale de ces deux politiques comme c’est le cas du développement de filières bois-énergie pouvant contribuer à l’entretien de trames boisées.    

Dans d’autres cas, des tensions peuvent apparaître entre développement des énergies renouvelables et préservation des continuités écologiques : construction de parcs éoliens et impact sur la circulation de l’avifaune, aménagement d’ouvrages hydroélectriques et rupture de la continuité piscicole ou encore pratiques intensives de production de bois-énergie constituant une atteinte au bon fonctionnement des continuités écologiques.

Dans ce contexte, comment concilier la préservation et la remise en bon état des continuités écologiques avec le développement des énergies renouvelables ? Quelles sont les synergies existantes/à développer ? Quelles solutions techniques existent pour répondre à ces deux enjeux ? Comment les croiser ou les hiérarchiser dans des documents-cadre (SRCE, SRCAE, PCET, schémas locaux TVB, etc.) ?

Cette journée, co-organisée avec l'Ademe, avait pour objectif d'échanger autour de ces questions et d'identifier des facteurs de réussite pour concilier développement des énergies renouvelables et préservation des continuités écologiques.

Prochain rendez-vous : le1 April

Trame verte et bleue et forêt

Généralement considérés comme des milieux homogènes, plutôt bien préservés, les massifs forestiers sont souvent assimilés à des « réservoirs de biodiversité ». Les milieux boisés jouent en effet un rôle important en tant qu’habitat, mais aussi en tant que corridor écologique pour de nombreuses espèces.

Si les connexions inter-massifs sont souvent bien appréhendées, les connaissances sur le déplacement des espèces et la fragmentation en milieu intra-forestier restent peu nombreuses.
Une première journée d’échanges co-organisée avec l’ONF en 2011 avait permis de faire un point sur l'état des connaissances et les questionnements autour des continuités forestières selon 3 axes : les liaisons inter-massifs, les connexions entre milieux ouverts en milieu forestier, les connexions intraforestières.

Depuis, un certain nombre de travaux de recherche et d’expérimentations ont été engagés. Cette nouvelle journée d’échange, en partenariat avec la FNCOFOR et le GIP ECOFOR, visera ainsi à :

- Faire un état des lieux des connaissances scientifiques sur le sujet
- Présenter des retours d’expériences de mise en œuvre d’actions à différentes échelles
- Echanger autour des liens existants ou à faire entre TVB et forêt dans les documents de planification et de gestion (SRCE, CFT, documents d’urbanisme, chartes de PNR, documents de planification et de gestion sur la forêt)…
- Identifier les questions en suspens et facteurs de réussite pour la mise en œuvre de la TVB en forêt.

Contact: Fédération des Parcs naturels régionaux de France

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Du côté des territoires...

Les Blongios

Contribuer à la Trame verte et bleue par une gestion concertée et collective d’espaces de nature

Créée en mars 1992, l'association « Les Blongios » est née de la volonté des gestionnaires du Parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale de regrouper différentes personnes désirant œuvrer de manière concrète et pratique pour la gestion et la conservation des milieux naturels. Elle coordonne et encadre de nombreux chantiers nature de bénévoles en s’appuyant d'une part la préservation de la nature et la protection de la biodiversité et d'autre part sur la promotion de l’engagement associatif.
Si l’activité historique de l’association est tournée vers la gestion douce et collective d’espaces naturels soumis à plan de gestion, en partenariat avec les gestionnaires de ces sites, elle développe depuis plusieurs années des projets participatifs de territoire (PROPATER) pour une gestion collective et concertée d’espaces de nature plus « ordinaire ». L’objectif de ces projets est la mobilisation et la sensibilisation d’élus et de citoyens à la mise en œuvre opérationnelle de projets contribuant à la Trame Verte et Bleue.

Entre 2009 et 2013 l’association a ainsi accompagnée trois collectivités territoriales du Nord-Pas de Calais :

  • Le village de Wargnies-le-Petit pour la restauration et la gestion d’un site d’environ un Ha en 2009 et 2010 ;
  • La ville d’Hazebrouck pour la renaturation de deux sites, entre 2010 et 2013 : un parc urbain situé au cœur de la ville et une zone humide abandonnée suite à la déprise agricole (Voir la vidéo)
  • La ville d’Ennevelin pour la gestion du marais communal, répertorié comme un réservoir de biodiversité dans le Schéma Régional de Cohérence Ecologique-Trame Verte et Bleue du Nord-Pas de Calais, entre 2011 et 2013.

Ces trois expériences ont permis à l’association d’affiner sa méthodologie et de mieux anticiper les difficultés inhérentes à ce type de projet. Ainsi, chaque projet écocitoyen passe par la mise en œuvre de différentes actions concrètes :

  • Accompagnement de la collectivité dans le montage du projet : définition du projet, recensement des différents acteurs du territoire susceptibles de prendre part au projet (chasseurs, pêcheurs, agriculteurs, randonneurs, associations locales, structures éducatives et/ou sociales, entreprises riveraines du site..), etc.
  • Implication des citoyens de bout en bout : dans ces projets l’implication citoyenne ne se limite pas à la participation aux actions concrètes de gestion (chantiers nature) mais commence dès le début du projet par la mise en place d’une démarche de concertation basée sur les concepts du dialogue territorial. Cela permet de prendre en compte les usages des différents acteurs du territoire et d’anticiper, dès le début du projet, les éventuels conflits d’usages.
  • Création d’une dynamique locale et génération de lien social : par l’animation du projet, la mise en réseau des différents acteurs, l’accompagnement à l’organisation d’évènementiels sur le site, l’animation d’un Comité de Pilotage largement ouvert aux citoyens…
  • Autonomisation des acteurs locaux dans la gestion des espaces de nature avec comme but ultime la pérennisation du projet en dehors de l’accompagnement de l’association. Cela passe par une phase de transition au cours de laquelle l’association forme et accompagne les citoyens et/ou les élus et techniciens de la collectivité pour leur permettre de continuer le projet de façon autonome.

In fine, l’objectif de l’association est que l’implication citoyenne devienne une part importante dans la définition et  la mise en œuvre des politiques environnementales permettant aux citoyens d'y trouver et d'y prendre leur place. Ce type de démarches pourrait ainsi constituer un levier d’action important pour la mise en œuvre de la TVB en favorisant la remise en bon état de continuités écologiques et en permettant une meilleure appropriation de ces enjeux.

Les Blongios travaillent depuis de nombreuses années avec la Fondation Nicolas Hulot en tant que membre de son réseau d’associations partenaires et dans le cadre de la plateforme du bénévolat nature « J’agis pour la Nature ». Ensemble, ils ont décidé de démultiplier et d’adapter à d’autres territoires les PROPATER autour des chantiers nature et des sciences participatives. Si cela intéresse votre structure, n’hésitez pas à prendre contact avec eux.


© Les Blongios

© Les Blongios

Contacts

Association « Les Blongios, la nature en chantiers »
François Griffault, chargé des projets de territoire
f.griffault@lesblongios.fr, www.lesblongios.fr

Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme
Emeline Bentz, chargée de projet « Développement du bénévolat nature »
e.bentz@fnh.org, www.fnh.org
www.jagispourlanature.org

    

                              

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Zoom sur...

F.Montfort

Le SRCE d’Île-de-France : mise en œuvre et perspectives

Approuvé lors du Conseil régional du 26 septembre 2013, le schéma régional de cohérence écologique a été adopté par arrêté préfectoral du 21 octobre 2013 à l’issue de 3 années d’élaboration engagées le 10 octobre 2010. Il faut maintenant poursuivre la dynamique régionale et la mobilisation des acteurs pour réaliser les actions identifiées par le schéma et l’intégrer dans les politiques publiques. Revue des perspectives prochaines :

Rassemblement, diffusion et valorisation des données
Somme de connaissances scientifiques le SRCE est un document très riche. La première étape a consisté à mettre en ligne et permettre, aux acteurs du territoire, le libre accès à l’ensemble des textes, des cartes et des données géographiques du schéma. A terme il est prévu de pouvoir croiser ces informations avec d’autres sources de données dans le cadre de l’observatoire du territoire que met en place Natureparif mais aussi de faire émerger et de capitaliser de nouvelles connaissances et retours d’expérience.

Sensibilisation et pédagogie
En complément de l’accès aux données, il faut permettre à chacun de s’approprier et mettre en œuvre le SRCE. La démarche pédagogique déployée au cours de l’élaboration du schéma se prolonge notamment à travers des journées techniques à destination des acteurs du territoire.

Accompagnement
Le SRCE est ambitieux et ses recommandations sont multiples. Les réunions et les ateliers tenus au cours de son élaboration ont exprimé un besoin de guides et d’accompagnement pour faciliter sa mise en œuvre. Un « guide de lecture », sorte de mode d’emploi du SRCE, jugé prioritaire est en cours d’élaboration. Il est également prévu un guide méthodologique sur les modalités de prise en compte du schéma dans les documents d’urbanisme en complément des documents existants. Il sera adapté au contexte d’Île-de-France où se côtoient des espaces urbains denses, des espaces naturels et des espaces agricoles.

Intégration dans les politiques publiques
L’enjeu aujourd’hui est de déployer le SRCE sur le territoire et de l’intégrer dans les politiques publiques. Pour cela, l’Île-de-France dispose de plusieurs outils : le SDRIF mais aussi une nouvelle stratégie régionale de la biodiversité adoptée le 26 septembre 2013 qui montre la volonté d’agir en faveur de la trame verte et bleue locale. Les nouvelles générations de programmation européenne et de contractualisation régionale constituent également des opportunités avec de nouveaux règlements conditionnant les aides à des critères d’éco-conditionnalité environnementaux. La mise en œuvre du SRCE passera aussi par la mobilisation des autres politiques régionales environnementales (eau, politique foncière régionale, agro-environnementales, contrats PNR,…) mais également par sa prise en compte dans les politiques non environnementales (transports, aménagement, développement économique…).

Accédez à l’ensemble des informations concernant le SRCE IF sur le site internet de la DRIEE et sur le site de Natureparif.


credits: V. Jannin

Contacts

DRIEE-IF
Jean-Marc Bernard
Jean-marc-f.bernard@developpement-durable.gouv.fr

Conseil Régional Île-de-France
Camille Barnetche
Camille.BARNETCHE@iledefrance.fr


 

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À consulter

La Trame verte et bleue et les agences d'urbanisme

À l’occasion de la préparation de la loi Biodiversité, ce dossier FNAU offre un échantillon des missions des agences d’urbanisme sur les trames vertes et bleues. Elles se déclinent dans des missions de connaissance des milieux naturels et de leurs usages, dans les schémas écologiques et les documents d’urbanisme aux différentes échelles, enfin dans la mobilisation de la «nature en ville» dans les projets urbains.

Petits ouvrages hydrauliques et continuités écologiques

Ce document de travail réalisé par la direction régionale Est du Cerema et l'ONEMA aborde les modalités de choix, de dimensionnement, d’équipement et d’installation des petits ouvrages hydrauliques afin d'assurer les continuités écologiques pour la faune piscicole. Il présente les grands principes à respecter ainsi que les paramètres à considérer lors de la conception et l’installation de ces ouvrages.

Ingénierie écologique appliquée aux milieux aquatiques: pourquoi? comment?

L’ « ingénierie écologique » pour la préservation et la restauration des milieux aquatiques s’est construite ces trente dernières années grâce aux progrès des connaissances et aux retours d’expérience de nombreux tâtonnements et d’initiatives parfois foisonnantes. Elle atteint aujourd’hui une maturité qui permet de constituer un corpus solide de concepts, de méthodes et de pratiques éprouvées pouvant notamment être mobilisé dans le cadre de la mise en oeuvre de la TVB.
Cet ouvrage apporte aux décideurs de la gestion de l’eau et des milieux aquatiques, ainsi qu’à leurs conseillers, un cadre synthétique permettant de clarifier les concepts et les pratiques de cette nouvelle ingénierie pluridisciplinaire, travaillant pour et par le vivant.
Il repose sur les échanges menés au sein d’un groupe animé par l’ASTEE réunissant les contributions de nombreux experts du domaine et acteurs de terrain dans le cadre d’un protocole associatif regroupant l’Académie de l’Eau, l’AFEID et la SHF.

Recueil d'expériences: Voies navigables et continuité latérale

L’Onema, avec le concours de l’Oieau, des Voies Navigables de France (VNF), de la Compagnie nationale du Rhône (CNR) et les Agences de l’eau, publie un recueil d’expériences d’amélioration de la continuité latérale sur les voies navigables, cours d’eau et canaux, afin d’encourager ces actions, importantes pour l’atteinte du bon état ou du bon potentiel des masses d’eau. La préservation et la remise en état des continuités latérales entre le cours d’eau, ses annexes fluviales (bras mort, zone de mobilité du cours d’eau) et les zones humides associées est une composante essentielle de la mise en place de la Trame verte et bleue, au même titre que la continuité longitudinale.

Diagnostic de connectivité de territoire - Le crapaud calamite et le Pélodyte ponctué en Presqu'île de Rhuys

En 2013, le Syndicat Intercommunal d'Aménagement du Golfe du Morbihan a accueilli un stage de master portant sur le diagnostic des continuités écologiques dans le cadre du projet de PNR du Golfe du Morbihan, plus particulièrement sur le cas du Crapaud calamite et du Pélodyte ponctué en Presqu'île de Rhuys. Le travail général s’est orienté vers une définition des potentialités de déplacements sur le territoire à partir des populations connues. Pour aboutir à ce diagnostic, différents objectifs successifs ont été fixés : définir les réservoirs de biodiversité des espèces sur le territoire ; élaborer des cartes de friction et de déplacement potentiel pour les deux espèces ; identifier les corridors susceptibles d’être utilisés.

Pas à pas vers un réseau écologique

Dans le cadre de l’Initiative Continuum écologique, pour accompagner le film Pour les hermites et salamandres tachetées – Comment les communes mettent en réseau les milieux naturels“ ALPARC a publié une brochure, qui présente comment les communes peuvent participer activement à la réalisation de réseaux écologiques.
La brochure « Pas à pas vers un réseau écologique » présente de manière structurée différentes façons d’agir pour les communes de l’arc alpin, donnant des exemples sur comment elles peuvent améliorer la connectivité au niveau communal au travers d'actions concrètes. Certains secteurs sont ciblés, comme par exemple l’aménagement du territoire et son utilisation, la gestion d’espaces verts ou l’éclairage communal, ainsi que certains groupes d’acteurs locaux (agriculteurs, chasseurs, citoyens etc).
Elle offre aux conseillers et à leurs collaborateurs un certain nombre d’arguments, qui expliquent d’une manière simple l’importance de ces actions non seulement pour l’environnement, mais aussi pour la qualité de vie de tous les habitants. Les mesures présentées ont été choisies et développées à partir de la collection du Catalogue de mesures et testées en partie dans les régions pilotes du projet ECONNECT.

Les actes du colloque "Naturalité, vers une autre culture des eaux et des forêts"

Ce colloque avait pour objectif de présenter une synthèse des connaissances scientifiques et des illustrations pratiques dans le domaine de la gestion des forêts, des rivières et autres milieux humides. La séance plénière relative à la Trame verte et bleue et en particulier aux continuités forestières est aujourd'hui disponible sous format vidéo.

Lettre d’information du réseau FRENE N°1

Le réseau FRENE (Forêts Rhônalpines en Evolution naturelle) vise à assurer la conservation d’une trame de vieux bois à l’échelle des territoires rhônalpins et à renforcer leur biodiversité. Ce plan propose, à terme, de laisser en évolution naturelle de façon pérenne 10 % de la forêt de Rhône-Alpes à l’échéance 2020 : un objectif régional indicatif à ajuster en fonction des résultats de la première période (2009-2013).
Une lettre de liaison pour les signataires du plan et pour les propriétaires adhérents a été mise en place. Le premier numéro propose un rappel du plan, le point sur les adhésions et les perspectives du projet.

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Du côté de la recherche...

Coûts de dispersion

Le site du centre de ressources TVB vous propose, dans la rubrique "Du côté de la recherche", des synthèses en français d’articles scientifiques généralement publiés en anglais.
La dernière synthèse mise en ligne revient sur l'article de Bonte et al. "Coûts de la dispersion".
Que la dispersion des individus pour se reproduire et coloniser de nouveaux milieux se fasse de manière passive (transport par le vent par exemple pour des graines ou pour des araignées accrochées à leur fil de soie) ou active (déplacement volontaire d’animaux), elle a un coût. Ce coût peut être anticipé dans la phase de développement de l’individu ou intervenir juste au moment de l’émigration mais il aura un effet sur les ressources affectées à un autre besoin de l’organisme (reproduction par exemple). Connaître ces coûts, leur effet et leur évolution dans un contexte changeant est nécessaire pour proposer des opérations pertinentes de remise en état de continuités écologiques.

Analyse complète de l'article
11 autres articles sont déjà en ligne et seront complétés par de nouvelles productions dans les semaines à venir. Contact: Sylvie Vanpeene, IRSTEA

Changement climatique et dispersion des plantes le long des corridors dans des paysages fragmentés de Méso-Amérique

Tandis que l’aire de répartition de certaines espèces végétales se déplace vers des altitudes plus élevées en raison du changement climatique, les corridors biologiques reliant les aires protégées deviendront plus importants pour conserver la biodiversité naturelle, selon les scientifiques. C'est ce qu'a constaté une étude en Méso-Amérique.
 L'efficacité de ces corridors dépend de leur altitude, des températures et de la vitesse du changement climatique. Les effets varient en fonction des vitesses auxquelles les espèces peuvent se déplacer. 
L’étude souligne l’importance de la conception d’un réseau d’aires protégées et de corridors à travers de toute la région. Un tel plan est déjà en cours: le Corridor Biologique Méso-américain, un effort de plusieurs pays pour relier des zones importantes de biodiversité par un réseau s’étendant du Panama au Mexique.

Informations rapides (Source: Le blog du CIFOR - Center for International Forestry Research)

Télécharger la publication scientifique (en anglais)