Edito

La trame verte et bleue et la flore

Jérôme Millet

La TVB est principalement conçue pour contrecarrer les effets de la fragmentation et de la destruction des habitats qui résultent des activités humaines et qui sont considérées comme des causes majeures de l’érosion de la biodiversité. En effet, la réduction de la taille des fragments d'habitats et l'augmentation de leur isolement réduisent, à long terme, la viabilité des populations d'espèces qui y vivent en raison de la réduction ou de la disparition des échanges entre populations. Ainsi, les corridors et la restauration des connectivités ont été identifiés comme principal moyen de limiter les effets des changements globaux, et en particulier les changements climatiques qui vont provoquer des changements géographiques des conditions bioclimatiques et ainsi forcer de nombreuses espèces à migrer afin de conserver des conditions favorables à leur cycle de vie.

La mise en place de la TVB, via notamment la restauration des connectivités, vise ainsi à faciliter les échanges d’individus et à entretenir un flux de gènes entre les différentes populations d’une même espèce. Pour autant, ces échanges dépendent de l'aptitude des espèces à se disperser et peuvent être facteur de dilution génétique selon certains chercheurs. A cet égard, les plantes sont le plus souvent enracinées et leur migration ne peut prendre la forme de celles observées chez les animaux. La nécessité d'une continuité écologique est donc moins évidente à appréhender en ce qui les concernent, et de fait, elles ont fait l'objet d'études moins nombreuses. Les quelques études ont parfois même montré qu’un même corridor pouvait d’une part, favoriser la pollinisation et la dispersion des graines et, d’autre part, augmenter la pression de prédation sur les graines par la faune utilisant les corridors pour se déplacer.
De plus, les échanges génétiques entre populations d'espèces végétales se passent à des échelles de temps longues et selon des modalités plus variées et plus complexes que celles opérées dans le règne animal.  De ce fait, les plantes répondent lentement aux effets des changements globaux et du changement climatique en particulier. Une étude récente, parue dans la revue Nature Climate Change, montre d'ailleurs que ce sont les plantes (avec les amphibiens et les reptiles) qui sont le plus «à risque» car le rythme de leur capacité d'adaptation est plus lent que celui du changement climatique.

Directeur adjoint
Fédération des Conservatoires botaniques nationaux

Par ailleurs, si les continuités écologiques peuvent avoir un effet sur la taille de population d'une espèce, il convient de garder en tête que l'isolement géographique est aussi un facteur à l'origine des phénomènes de spéciation. C'est l'isolement qui a contribué à la diversité taxonomique que nous connaissons aujourd'hui, même si la fragmentation et le rythme de destruction des milieux naturels actuels n'ont aucune commune mesure avec ces processus longs et millénaires. De plus, dans certaines conditions, les corridors biologiques peuvent  favoriser également la progression de certaines espèces végétales exotiques envahissantes tant redoutées, notamment lorsqu'il s'agit de milieux plus ou moins anthropisés ou de corridors fluviaux. Il convient donc de ne pas vouloir faire feu de tout bois et de ne pas considérer tout espace un tant soit peu végétalisé comme un corridor fonctionnel pour les écosystèmes naturels et semi-naturels.

Bien entendu, ces exemples ne doivent pas décourager les efforts faits pour favoriser la perméabilité des espaces nécessaires à leur reconquête par les espèces. La prise en compte de la flore et de la végétation dans les projets de trames verte et bleue y a toute sa place, car c'est souvent la végétation qui structure et rend accueillants aussi bien les "couloirs de vie" que la matrice qu'ils traversent. Ils nous conduisent juste à pondérer les approches et nous enseignent l'humilité que tous nous devons avoir face à la complexité du vivant. Oser s'y confronter, c'est accepter ses contradictions et mieux assumer ses choix.

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Vie du groupe d'échange national

Créé en 2005, le groupe Trame verte et bleue est un lieu d’échanges entre «experts» et «praticiens» des corridors écologiques et des trames vertes et bleues. Le groupe comprend 40 PNR et des partenaires de plus en plus nombreux (établissements publics, collectivités territoriales, associations, laboratoires de recherche,…), pour un total d’une centaine de membres.

Retour sur la journée d'échange du le11 October

Trame verte et bleue et agriculture

En valorisant plus de la moitié de la surface du territoire français, l’agriculture a un rôle essentiel dans la préservation de la biodiversité et des continuités écologiques nécessaires à la survie de nombreuses espèces. Cette biodiversité lui est par ailleurs nécessaire en raison des nombreux services rendus par les écosystèmes (auxiliaires des cultures, meilleure résistance aux pathogènes, lutte contre l’érosion des sols, régulation thermique…).

Dans ce contexte, quels équilibres trouver entre préservation et remise en bon état des continuités écologiques et maintien voire développement de l’activité agricole ? Quelles sont les synergies à développer ? Quelles marges de manœuvre existent lors de conflits d’usage ?

Cette journée d’échanges, co-organisée avec AgroParisTech, a ainsi permis de partager de réelles expérimentations de mise en en œuvre de TVB en milieu agricole et d'identifier des leviers méthodologiques et concrets pour concilier prise en compte des continuités écologiques et activité économique.

Prochain rendez-vous : le17 December

Comment concilier le développement des énergies renouvelables et la préservation des continuités écologiques ?

Le développement des énergies renouvelables et la mise en place d’une Trame verte et bleue sont deux enjeux majeurs assignés aux territoires suite au Grenelle de l’environnement. Tous deux visent entre autres à favoriser l’adaptation au changement climatique et atténuer ses effets.

Au-delà d’une convergence d’objectif, des synergies peuvent apparaitre dans la mise en œuvre locale de ces deux politiques (développement de filières bois-énergie pouvant contribuer à l’entretien de trames boisées par exemple).
Dans d’autres cas, des tensions existent entre développement des énergies renouvelables et préservation des continuités écologiques : construction de parcs éoliens et impact sur la circulation de l’avifaune, aménagement d’ouvrages hydroélectriques et rupture de la continuité piscicole ou encore pratiques intensives de production de bois-énergie constituant une atteinte au bon fonctionnement des continuités écologiques.

Dans ce contexte, comment concilier la préservation et la remise en bon état des continuités écologiques avec le développement des énergies renouvelables ? Quelles sont les synergies existantes/à développer ? Quelles solutions techniques existent pour répondre à ces deux enjeux ? Comment les croiser ou les hiérarchiser dans des documents-cadre (SRCE, SRCAE, PCET, schémas locaux TVB, etc.) ?

Cette première journée d'échanges sur ce sujet est co-organisée avec l'ADEME. Elle vise à partager questionnements, difficultés et bonnes pratiques.

Contact: Fédération des Parcs naturels régionaux

crédit photo FPNRF
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Du côté des territoires...

Bocage Briéron, Saint André-des-Eaux
Emmanuelle VOISIN

Programme multi-partenarial de maintien et restauration de continuités écologiques bocagères

Dans le cadre de son Plan régional pour la Biodiversité adopté en janvier 2010, la Région des Pays de la Loire a lancé en 2011, sous forme d’appels à propositions, un nouveau dispositif destiné à accompagner la mise en œuvre de projets opérationnels de préservation, d’entretien et de restauration des corridors écologiques du territoire régional : le Contrat nature en Pays de la Loire.
Véritable outil opérationnel de mise en place de la Trame verte et bleue (TVB) à l’échelle locale, il doit également servir à évaluer les expérimentations très concrètes.

Un bocage et une nature dite ordinaire à préserver

Le Contrat nature « Parc naturel régional de Brière – Grands tritons », issu d'une réflexion concertée entre ses partenaires, est destiné d’une part à « Conforter la Trame Verte et Bleue sur un secteur à fort enjeu batrachologique et d’autre part à créer une dynamique partenariale et une culture de prise en compte de la trame écologique ».
Le bocage du Parc de Brière comprend une mosaïque de parcelles agricoles (herbages et cultures), de haies, de zones humides, mares et pièces d’eau. Ce paysage sujet aux pressions urbaines et au développement des infrastructures, tend à se fragmenter de manière préjudiciable à la biodiversité qu’il abrite. Le Triton crêté, espèce emblématique de ce bocage, est le seul amphibien  inscrit à l’annexe II de la Directive Habitats observé sur le territoire.
La réalisation du contrat nature doit permettre de maintenir et renforcer les continuités écologiques bocagères en faveur de cette espèce et du Triton marbré, autre Grand triton du territoire dont la préservation est d’enjeu majeur à l’échelle de la Région des Pays de la Loire. La conservation des Grands tritons doit par ailleurs permettre celle de nombreuses autres espèces bocagères.

Un programme fédérateur, de la concertation aux actions opérationnelles

La connaissance du paysage bocager local et, plus récemment, de sa trame écologique a justifié la mise en œuvre de ce Contrat nature sur trois communes du Parc naturel régional de Brière, communes de Guérande, de Saint André-des-Eaux et de Saint-Lyphard , avec le soutien de la Région des Pays de la Loire et en association avec plusieurs partenaires (les Communautés d’agglomération de Cap Atlantique et de la CARENE, l’association Loire Océane Environnement, le Département de Loire Atlantique et la Chambre d’Agriculture de Loire Atlantique).
La mise en place de ce Contrat nature représente pour le Parc naturel régional de Brière un enjeu majeur avec un double objectif : renforcer les collaborations existantes avec les principaux acteurs locaux (Collectivités et agriculteurs) et permettre d’intégrer à ses actions de conservation, la nature dite « ordinaire ». Le projet s’appuie sur un ensemble de travaux opérationnels d’amélioration de réseaux de mares et de haies, de résorption des discontinuités liées aux infrastructures routières et d’actions de sensibilisation des acteurs du territoire à des pratiques de gestion plus adaptées.

Pour atteindre ces objectifs un programme d’action a été co-construit. Il comprend :
- Des compléments d’étude préalables aux travaux,
- L’aménagement de 10 dispositifs de franchissement des axes routiers pour la faune,
- La création et la restauration de mares (45 mares sur deux ans),
- L’implantation et le confortement de haies bocagères (10 km chez les agriculteurs, 800m pour les collectivités),
- L’évolution des pratiques de gestion des éléments de la Trame,
- L’intégration de la TVB dans les documents d’urbanisme (ateliers de réflexion),
- La sensibilisation des scolaires (animations auprès de 5 classes)
- La diffusion et la valorisation des acquis du Contrat nature

Le montant global de ces actions représente 526 775 € pour une subvention régionale de 339 540 € soit 64 % du montant total.

Chacun des 9 partenaires principaux apporte sa contribution à l’édifice en valorisant au mieux ses spécificités dans son champ d’action, comme maître d’ouvrage, co-financeur ou membre de groupe de travail.

C’est donc le multi-partenariat articulé autour des différents acteurs du territoire (grand public, scolaire, agriculteurs, collectivités, établissements publics de coopération intercommunale, etc.) qui constitue le ciment de ce projet.

Fiche expérience du centre de ressources


Femelle de Triton crêté © Emmanuelle Voisin

Mare de Saint Lyphard © Emmanuelle Voisin

Contact

Emmanuelle VOISIN
Chargée de mission Contrat Nature
Parc naturel régional de Brière
Mail : e.voisin@parc-naturel-briere.fr

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Zoom sur...

Le site des Argales : un terril aménagé en un Espace Naturel Sensible et une base de loisirs (Rieulay)
Samuel Dhote - MBM

La Mission Bassin Minier: une ingénierie atypique

Le Bassin minier du Nord-Pas de Calais est un vaste territoire relativement plat d’où émergent de petits monts : les terrils, noirs pour certains, verts pour d’autres, selon la dynamique de la végétation et les interventions réalisées pour les sécuriser et les verdir. Ceux-ci sont également reliés par d’anciennes voies ferrées. De ces empreintes héritées de la mine, le Bassin minier a fait un atout.

Ce changement de regard, amorcé dès les années 70 avec la reconquête de friches minières, est perceptible à partir des années 2000, date de création de l’association Mission Bassin Minier (MBM) par l’Etat, la Région Nord-Pas-de-Calais, les Départements du Nord et du Pas-de-Calais, et l’Association des Communes Minières.

Ainsi, dès sa création, cet outil d’ingénierie a coordonné la réalisation d’un schéma de Trame verte, schéma stratégique et innovant qui intègre la nécessité de préserver les rares espaces de nature du territoire, tout en offrant à la population de nouveaux espaces de loisirs et en affirmant sa spécificité paysagère. Ce schéma s’appuie sur l’héritage minier : ses anciennes voies ferrées sont des corridors écologiques et des cheminements reliant la ville aux espaces de nature et de loisirs ; ses terrils sont identifiés comme des espaces néonaturels riches d’une biodiversité atypique pour le territoire et des espaces de loisirs aux dénivelés intéressants pour créer des terrains de jeux. Ses espaces agricoles sont aussi mis en avant comme éléments à préserver pour limiter l’urbanisation et sublimer le patrimoine minier par le contraste entre l’ouverture des paysages agricoles avec la densité des cités minières, et les reliefs créés par les terrils.

Afin d’accompagner les nombreux acteurs du territoire dans la mise en œuvre de ce schéma, la MBM agit sur plusieurs fronts, toujours avec l’ambition de ne pas opposer les enjeux écologique, social, récréatif et patrimonial, mais bien d’avoir une complémentarité entre eux. Sur le front de l’aménagement, la MBM met en réseau les acteurs écologiques, sportifs, politiques et économiques pour créer des itinéraires tels que les 25 boucles proposées dans le schéma, un itinéraire de Grande Randonnée de Pays « tours du Bassin minier Nord-Pas de Calais » balisé, une véloroute voie verte traversant tout le territoire en cours d’aménagement, mais aussi pour requalifier des friches minières telle que la cokerie de Drocourt devenu un Parc Naturel Urbain, « le Parc des îles », ou encore pour permettre l’aménagement d’espaces de nature et de loisirs, comme le site des Argales à Rieulay.

La MBM agit également sur le front réglementaire en proposant des outils pour mieux prendre en compte la Trame verte et bleue dans les documents d’urbanisme : déclinaison de la Trame verte et bleue à l’échelle de la parcelle sur le territoire du SCOT de l’Artois, coréalisée avec l’Agence d’Urbanisme de l’Arrondissement de Béthune ; proposition de classer certains terrils au titre de la loi paysage 1930 portée avec la DREAL Nord-Pas de Calais…

Dans le cadre de la Conférence Permanente du Bassin Minier, l'atelier consacré à la Trame verte et bleue fait aussi le pari d'une destination touristique à construire, profitant bien sûr de l'inscription au Patrimoine Mondial en 2012, et faisant de la Trame verte et bleue un atout majeur d'attractivité. 

En savoir plus


Schéma TVB du Bassin Minier, publié en 2011

Une ancienne voie ferrée : support de la trame verte et bleue (Wingles) © Samuel Dhote - MBM
Contact
 
Sandrine BELLAND
Chargée de mission Trame verte et bleue - Environnement
Mission Bassin Minier

sbelland@missionbassinminier.org

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À consulter

Agriculture, biodiversité et continuités écologiques

Il existe de nombreuses possibilités de contributions de l'agriculture à la biodiversité qui peuvent se répartir selon  3 niveaux : à l’échelle de la parcelle, à l'échelle de l'exploitation, à l’échelle des territoires et des paysages. A l'inverse, les contributions de la biodiversité et de la TVB à l'agriculture sont aussi nombreuses et peuvent être soit directes (augmentation de la production de fourrage, la stimulation de l'appétit des herbivores...) soit indirectes et concernent dans ce cas des échelles spatiales plus vastes que l'exploitation (disponibilité en eau et la régulation des crues, la qualité des eaux...).
 
En Provence Alpes Côte d'Azur ces contributions participent à ce que la région soit particulièrement riche en biodiversité. Mais les équilibres sont fragiles et mobilisent de nombreux acteurs. Dans le cadre de l'élaboration du SRCE, de multiples échanges ont permis de brosser une vision partagée de ce territoire et de ses enjeux. Les travaux menés par le CETE Méditerranée en 2012-2013 ont initié une valorisation des pratiques agricoles existantes favorables aux continuités écologiques et à la biodiversité en générale. Une première synthèse a été réalisée, dont une brochure en quelques pages donnent les grandes lignes.

Retour sur le colloque "Quand gestion hydraulique rime avec continuité écologique dans les zones humides littorales"

Les 30 septembre et 1ier octobre derniers s'est déroulé le colloque "Quand gestion hydraulique rime avec continuité écologique dans les zones humides littorales" qui a mobilisé et fédéré un grand nombre d'acteurs concernés par la restauration de la continuité écologique sur les zones humides en aval des cours d'eau.

Présentations des intervenants au colloque

Les jeudis de la restauration

Chaque jeudi, l'ONEMA vous propose de découvrir un ou deux exemples de restauration hydromorphologique d'un cours d'eau français, entrepris par un maître d'ouvrage, avec parfois de nombreux partenaires. Ces exemples, anciens ou plus récents, ont été réunis par l'ONEMA et les Agences de l'eau dans un recueil d'expériences sur l'hydromorphologie.

Exemples de restauration hydromorphologique de cours d'eau

Journal de la Trame verte et bleue, la TVBoise du Ternois

Le Pays du Ternois dispose d'une étude Trame verte et bleue réalisée par une association du territoire, le CPIE Val d'Authie, et dont les objectifs sont:
- décliner territorialement le Schéma Régional Trame Verte et Bleue,
- disposer d’un document cadre qui constitue à la fois un guide, une cartographie de référence, co-construit avec les élus et acteurs locaux, garantissant une cohérence d’ensemble, pour assurer la reconquête des milieux naturels, leur maillage écologique, leur pérennité et leur multi-fonctionnalité, permettre l’enclenchement d’une dynamique collective des acteurs locaux autour de la mise en œuvre concrète de la trame verte et bleue
- se doter d’un programme d’actions, à moyen et long termes dont les trois priorités retenues sont la réhabilitation, la gestion et la création de zones humides, la gestion durable et l'aménagement de valorisation des sentiers de corridor, et la gestion différenciée du territoire.

Depuis 2011, le Pays du Ternois publie son journal de la Trame verte et bleue, la TVBoise du Ternois, consultez le dernier numéro de novembre qui vient de paraitre!

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Du côté de la recherche...

Des synthèses d'articles scientifiques sur le site du centre de ressources TVB

Le site du centre de ressources TVB vous propose, dans la rubrique "Du côté de la recherche", des synthèses en français d’articles scientifiques généralement publiés en anglais. Celles-ci font le point sur une série de thèmes de recherche en lien avec la trame verte et bleue : modélisation et cartographie, espèces et habitats naturels, fragmentation, infrastructures linéaires, continuités des cours d’eau.
N’hésitez pas à aller régulièrement consulter cette rubrique, 6 articles sont en ligne pour l’instant et seront complétés par de nouvelles productions dans les semaines qui viennent.
Pour en savoir plus sur la modélisation des continuités par la théorie des graphes, se rendre compte de l’importance du choix des paramètres de coût de déplacement et comprendre pourquoi les animaux se dispersent, profiter d’expériences suisse et canadienne et comprendre que les cours d’eau n’ont pas qu’un fonctionnement amont-aval… En 4 à 8 pages vous en saurez plus et aurez peut être envie d’aller vous plonger dans l’article original!

Résumés d'articles scientifiques

Enquête sur les fiches espèces TVB

En 2012, le MNHN et l'OPIE ont rédigé des fiches bibliographiques sur 39 espèces proposées pour la cohérence nationale de la TVB. Ces documents sont mis à disposition sur le site du Centre de ressources TVB, en vue de donner une base scientifique sur les traits de vie de ces espèces liés aux déplacements et besoins de continuités écologiques. Afin de mieux connaître les avis des lecteurs et l'utilisation de ces productions, une enquête a été lancée. Si vous avez vous-même été amené à consulter ces fiches, n'hésitez pas à remplir le questionnaire pour faire remonter vos impressions et attentes.
Les questionnaires remplis sont à retourner par mail à Romain Sordello (sordello@mnhn.fr). L'enquête reste ouverte jusqu'au 06/12. Merci de votre participation !